Amortisseur blanc

En savoir plus sur les amortisseurs blancs

À quoi sert un amortisseur blanc ?

L’amortisseur blanc est un pad placé entre la selle et le cheval pour absorber les chocs, répartir les pressions et stabiliser l’ensemble. Très apprécié en concours (CSO, dressage, hunter) pour son esthétique nette et uniforme, il met en valeur la ligne du dos tout en apportant du confort. Selon la matière et la coupe, il peut offrir un effet antidérapant, un meilleur dégagement du garrot et, dans certains cas, une correction légère de l’équilibre de la selle.

Les matières d’amortisseurs blancs

• Mouton véritable (mérinos blanc) : excellent amorti, répartition des pressions et thermorégulation naturelle. Confort supérieur pour les chevaux sensibles. Entretien plus spécifique, volume plus important.
• Mouton synthétique blanc : visuel proche du véritable, entretien simplifié et prix plus accessible. Amorti correct, respirabilité et longévité variables selon la qualité.
• Gel blanc ou translucide : très bon effet antidérapant, amorti ciblé, versions alvéolées pour la ventilation. Peu volumineux mais peut retenir la chaleur selon les modèles.
• Mousse haute densité / EVA / latex : amorti régulier, poids léger, profil fin pour garder le contact. Peut être moins respirant que la laine selon la construction.
• Mémoire de forme (memory foam) : épouse la selle et le dos pour une répartition homogène. Sensation moelleuse, peut augmenter le volume et la chaleur sous la selle.
• Hybrides (gel + mousse, mouton + inserts) : combinent antiglisse, confort et correction légère pour un pad polyvalent.

Formes, coupes et options

• Coupe anatomique dégarrottée : canal dorsal et dégagement du garrot pour éviter les points de pression.
• Coupe dressage ou obstacle : longueur et tracé adaptés aux quartiers de la selle pour une belle ligne sous la selle.
• Pad correcteur (à cales/poches) : permet d’ajuster légèrement l’assiette (avant/arrière/latéral) grâce à des inserts amovibles.
• Surface antidérapante : gel, impressions silicone ou matières adhérentes pour limiter les mouvements de la selle.
• Aération : perforations, canaux dorsaux, matériaux respirants pour limiter l’échauffement.
• Taille : poney, cob, full; à choisir selon la taille de la selle et la surface de contact souhaitée.

Épaisseur et impact sur l’ajustement

• Fin (5–10 mm) : ajoute un léger amorti sans modifier sensiblement la place de la selle.
• Standard (10–15 mm) : compromis confort/stabilité pour l’usage quotidien et la compétition.
• Épais (15–25+ mm) : utile pour les besoins d’amorti marqués ou la correction légère; peut relever la selle et ouvrir l’arcade, à tester avec attention.

Tout ajout sous la selle modifie l’équilibre et la largeur effective de l’arcade. Un essai à cheval est recommandé, surtout pour les dos sensibles, les garrots saillants ou les selles ajustées au millimètre.

Comment choisir son amortisseur blanc ?

• Discipline : en dressage, privilégier une coupe longue et dégarrottée; en CSO, une forme compacte et antidérapante; en hunter/concours, une teinte blanche uniforme et un contour net.
• Morphologie du cheval : garrot marqué et dos creux = canal dorsal dégagé et pad anatomique; dos rond = pad stable, éventuellement antiglisse.
• Ajustement de la selle : si la selle est déjà bien adaptée, opter pour un pad fin; en besoin d’ajustement léger, envisager un correcteur à cales.
• Sensibilité et thermorégulation : mouton véritable pour les peaux délicates et la gestion de l’humidité; gel alvéolé ou matériaux respirants par temps chaud.
• Niveau d’amorti recherché : mémoire de forme ou laine pour le moelleux; mousse dense/EVA pour un profil fin et stable; gel pour l’anti-glisse.
• Entretien : mouton = soins spécifiques; synthétique/gel = entretien simplifié. Le blanc demande une routine de nettoyage régulière.
• Taille et compatibilité : harmoniser avec la taille de la selle (poney, cob, full) et la coupe du tapis pour un rendu propre en concours.
• Esthétique : blanc pur, ivoire, liserés et bords en mouton blanc pour un rendu soigné sur carré ou pad blanc.

Conseils d’utilisation

• Positionnement : placer l’amortisseur bien au centre, dégagé au garrot et le canal dorsal libre; éviter tout pli ou tension sous la selle.
• Ordre de pose : tapis puis amortisseur, sauf modèles spécifiques conçus pour être utilisés directement sur le dos.
• Vérification après séance : observer les traces de sueur et les zones de poils écrasés pour repérer d’éventuels points de pression.
• Réglage des correcteurs : ajouter/retirer des cales progressivement et tester à cheval pour trouver l’équilibre.
• Préserver le blanc : brosser les poils et poussières après chaque usage, stocker à l’abri de l’humidité et de la lumière directe.

Entretien d’un amortisseur blanc

• Mouton véritable : brosser à sec pour aérer la laine, laver ponctuellement avec une lessive spéciale laine, eau froide/tiède, essorage doux, séchage à plat à l’abri de la chaleur.
• Mouton synthétique : lavage délicat à 30 °C selon étiquette, éviter l’adoucissant si le fabricant le proscrit, séchage à l’air libre.
• Gel : rinçage à l’eau tiède savonneuse, essuyage doux, ne pas exposer au soleil ou à une source de chaleur directe.
• Mousse/mémoire de forme : housses textiles lavables séparément; ne pas tordre la mousse; respecter les températures indiquées.
• Astuce blancheur : nettoyer régulièrement avant que la saleté ne s’incruste; traiter les taches localement avec un détergent doux compatible matière.

FAQ rapide

• Un amortisseur blanc corrige-t-il une selle mal adaptée ? Non, il peut compenser légèrement mais ne remplace pas un ajustement de selle réalisé par un professionnel.
• Peut-on utiliser un amortisseur sans tapis ? Certains modèles (gel, mouton) le permettent, mais la compatibilité dépend de la selle, de la peau du cheval et du règlement de l’épreuve.
• Le blanc jaunit-il ? Avec un entretien régulier et un séchage correct, la teinte reste nette plus longtemps; éviter chaleur et produits agressifs.
• Antidérapant ou laine ? Le gel offre une forte adhérence; la laine mise sur le confort et la répartition des pressions. Le choix dépend de la priorité et de la sensibilité du cheval.